Jack in
the box
Installation Performance
de Catherine Baÿ
Synopsis
Jack in the Box Installation Performance à Ivry sur Seine, Nuit Blanche, octobre 2011. Photo : Roel
Stassart
Ils sont
deux, pourraient être trois, cinq, vingt, ou cinquante. Quoi qu'il en soit, là,
à cet instant, en ce moment présent, ils sont deux, suspendus entre deux mondes
entre deux temps, ils sont ce que nous sommes, ce que nous pourrions être et ce
que nous ne serons jamais. À savoir un tableau de Pollock, une orgie romaine,
un champ de bataille, un fumeur de cannabis ou bien encore un joueur de flûte
ou un danseur de flamenco.
Le sol
est jonché de détritus, une couche de poussière, tels les restes d'une
humanité. La question que soulève cette performance est celle de la
responsabilité que l'homme s'octroie face à son destin.
Point. Ouvrez les guillemets.
Assis
donc entre deux mondes pour ne pas dire posés là .....
Ils
gisent. L'action aurait pu avoir lieu, mais ils en ont décidé autrement, par
pur engagement ou par pure soumission....
Dans ce
cube blanc, dans cette vitrine, deux silhouettes assises, posées là, nous
regardent, nous spectateurs et cela avant même que le combat ne puisse
s'engager.
Pris
entre quatre yeux, nous spectateurs, sommes dans l'obligation du regard. Cela
pourrait être aussi simple mais là, derrière nos deux clowns, apparaît une
série de questions projetées en lettre grasse. De la simple devinette de
carambars aux questions d'ordre métaphysique, ces phrases nous renvoient à la
précarité de notre
condition
humaine. Le clown fait figure de vanité…
Qui interroge ? Qui répond ? Qui lit ? Qui
voit ? Qui regarde ? Qui subit ?
Est-ce
une autorité suprême qui prend ici la parole ? Est-ce le clown ? Est-ce le
spectateur ? Les trois ? Les deux ? Un ?
C’est à
travers le jeu des acteurs que se créera la partition de ce jeu de pouvoir ? De
miroirs ? D’images…
Vanité
oh vanité tout n’est que vanité.
Et après
quoi ? Cela aurait pu commencer.
Suspendus
entre deux mondes les clowns sont le reflet d'une pensée en action celle qui
observe agit et meurt.
L’acteur,
celui qui sait jouer de l'espace et du sens.
L'acteur,
dans sa relation avec l'espace, parvient à ralentir le regard du spectateur, à
impliquer celui-ci dans la réflexion qui se joue autour de l'image.
L'acteur,
dans le jeu qu'il introduit avec les codes de représentation, invite le
spectateur à écrire son propre scénario, au gré de sa mémorisation de ces
codes, et de ses anticipations.
L'acteur,
comme illusionniste du temps, développe des focales (distance entre le public
et l'image vue).
À la
fois acteur et témoin de son jeu, cette distance que nous travaillons, permet à
l'acteur d'être à la fois dans l'image et hors d’elle. Cette distanciation
nécessaire à la réflexion, crée des poches de résistance où se développent de
possibles imaginaires.
C'est en
ce sens que, pour moi, la philosophie, comme la danse, crée des postures
d'équilibre qui permet à la pensée de se développer.
J'entends
par acteur celui qui sait jouer de l'espace et du sens. La scène est pour moi
le lieu de composition de ces différents éléments.
Nous
pourrions également parler de danseur, mais ce terme implique encore dans notre
culture une abstraction, qui, pour ma part, réduit le travail de l'acteur.
Catherine
Baÿ
Une installation In Situ
Jack in the Box s'adapte à tout
type de lieu : musée, vitrine, galerie...
Jack in the Box Installation Performance à Ivry sur Seine, Nuit Blanche, octobre 2011. Photo : Roel
Stassart
« Ces clowns sont les
témoins de la mémoire des lieux qu'ils nous restituent par leur présence. »
« Jack in the Box…
Tentative d’éclaircissement du mystère »
Entretien entre Catherine Baÿ
et Samantha Barroero
SB : Catherine lors de la présentation de Jack in the Box au Mac
Val le 5 juin dernier, tu t’es mise en scène dans ton propre dispositif, assise
de trois quart dos au public. Pourquoi être devenu un personnage de ta propre
performance ?
CB : Jack in the Box est une pièce qui constitue un tournant pour
moi. J’ai mis beaucoup de temps pour la mettre en place. Tout d’abord parce que
je disposais de très peu de moyens, et qu’après chaque session de travail il y
avait toujours un acteur qui disparaissait (disons se dégageait du projet). Le
dernier en date est même devenu moine ! Alors forcément… il arrive un moment où
on peut se demander si ce n’est pas ma propre place (moi chorégraphe metteur
scène) qui était en jeu dans cette
boîte (rire).
Jack in the Box à l’origine est un travail sur la question de
l’autorité. J’avais déjà écrit une pièce sur les hommes politiques et leur
rapport à l’image et au discours : « Relief ou le discours sur l’éloquence ».
10 ans après soit presque une génération cette question me semblait
intéressante à reposer. En effet, après les années Bush, Berlusconi… l’image
avait changé et surtout la présence des corps des hommes politiques à l’écran
avait été domptée. J’ai alors fait un parallèle pour moi évident entre l’homme
politique et le « Clown blanc ». Au cirque les clowns blancs sont des anciens
acrobates déchus, tombés du ciel et qui exerce leur pouvoir sur Auguste (le
clown au nez rouge). Les hommes politiques ont tellement travaillé leur image
qu’il n’y a plus de perméabilité avec la société. J’ai donc décidé de priver
les clowns blancs de leur Auguste et de voir comment ils allaient pouvoir
réagir et se débrouiller. Evidemment pour continuer la métaphore c’est aussi
une manière de me retrouver moi chorégraphe face à l’autorité qu’implique ma
fonction vis-à-vis des acteurs.
Au fil des recherches sur ce projet j’ai rencontré et me suis
confrontée à plusieurs artistes. Je souhaitais vivement collaborer avec eux sur
Jack. Vincent Beaurin un sculpteur m’a notamment parlé de la question de la
Statue, considérant lui-même ses oeuvres non pas comme des sculptures mais
comme des statues. Cette réflexion m’a amené à questionner dans Jack la
présence de l’immobile dans le jeu même des acteurs. Mais aussi la question du
statut de l’artiste et de son engagement. Ainsi après quelques représentations
j’ai eu envie de me mettre en effet moi-même en scène comme un élément immobile
mais vivant. En fait je statuais.
J’ai fait cela aussi en référence à cette tradition de la
performance où l’artiste se met presque toujours en scène (Marina Abramovic,
Bruce Nauman, Gordon Matta Clarck…) Depuis que je fais des performances je ne
m’étais jamais impliqué physiquement dans mes performances, sauf une fois il y
a très longtemps…Voilà les choses arrivent toujours comme évidence et au Mac
Val dans le contexte du Musée, j’ai vu Jack in the Box comme une vanité et moi
dans le dispositif en référence à l’autoportrait. D’autant plus que l’Autorité
engage aussi un positionnement. Il fallait donc que je le prenne.
SB : La performance a duré deux fois 60 minutes, qu’as-tu ressenti
pendant cette durée, posée
là ?
CB : moi personnellement rien, j’avais juste de légers picotements
dans les doigts.
SB : Qu’apporte ta présence dans le jeu des deux comédiens ?
CB : Le fait d’être là dans le dispositif, il me semble, même sans
l’avoir vu, que dans l’espace cet élément (moi assise de dos) renforçait les
perspectives et qu’ainsi l’espace était tout d’un coup plus vivant. Les deux
Clowns blancs retrouvaient cette fois non pas Auguste sur lequel ils auraient
pu s’appuyer et exercer leur pouvoir mais du relief donné par cette tâche de
couleur. J’ai sciemment voulu porter un T-Shirt bariolé pour cela, en référence
aussi à Arlequin dont Michel Serres parle si bien en terme de pluralité. J’ai
demandé à la costumière de me faire pour les jacks des costumes blancs mais
sans paillettes. Je les voulais bruts, raides. J’ai même failli demander
qu’elle laisse les traces de confection (les traits de découpes et de
coutures). Ce costume est loin de celui à paillettes du clown blanc habituel…
Jack in the Box à l’origine baigne dans le blanc. Le fond et la forme se
confondent. Alors là évidemment ajouter une touche de couleur changeait quelque
peu la donne.
SB : En ajoutant des couleurs, Jack in the Box ici deviendrait-il
un tableau ?
CB : Non une performance. Si Jack in the Box avait quelque chose à
voir avec un tableau (vivant), ce serait à l’image des portraits du photographe
Allemand August Sander qui avait pour règle la participation active de
l’individu à son portrait.
Une chose que je voudrais souligner : c’est que lors des
répétitions les techniciens, employés et femmes de ménage du musée passaient et
repassaient dans le dispositif. Les clowns agissaient alors comme des
révélateurs des mouvements, de l’habillement, du comportement de ces personnes.
Là j’avais réellement sous les yeux un tableau vivant. La même chose lorsque le
public entre dans le dispositif c’est là que l’on peut peut-être voir un
tableau. Ainsi se définit peut-être le rôle de mes clowns. Ils sont des
passeurs.
SB : Ah c’est ainsi que j’avais compris la vidéo. Ces questions
absurdes ou métaphysiques qui apparaissent régulièrement en projection sur le
mur. C’était pour moi comme si c’était toi ou les deux clowns qui les posaient
et progressivement il y avait un glissement comme si c’était nous le public qui
nous les posions…
CB : Oui c’est tout à fait ça. En fait c’est ça et la question
c’est : « et l’autorité dans tout ça ? ». L’autorité c’est ça… C’est ce qui
fait que les gens peuvent se poser des questions. C’est avoir le pouvoir de
passer, de transmettre… C’est être à l’oeuvre…
Les questions projetées ne sont pas des éléments de narration en
effet elle sont justes là comme des signaux.
SB : En parlant de narration justement, « Jack in the box » à mon
avis détourne sans fin toute tentative de raconter une histoire. Pourquoi
Catherine essaies-tu d’échapper toujours au récit ?
CB : C’est au public toujours face à une oeuvre de créer son
histoire. Mes jacks sont peut-être des corps en attente de fiction.
SB : Pour conclure qu’est ce qui est déterminant dans la
présentation de cette performance dans le cadre même d’un musée (à la
différence de l’espace public) ?
CB : Quand j’ai présenté la version de Jack in the Box dans le
cadre du festival 360 degrés à Saint-Brieuc, les comédiens intervenaient dans une
boutique abandonnée dans le centre ville. J’ai travaillé sur l’aspect
apparition/disparition, une sorte de présence/absence des clowns dans la ville.
Dans le cadre du Mac/Val forcément l’environnement autour a joué. Jack se
confrontait ici à une collection d’oeuvre d’art. Le son même. Le musée est un
lieu qui amène à l’introspection ou du moins à une certaine méditation. Le fait
que l’on puisse rester le temps que l’on désire est important. Selon notre
disponibilité, notre temps d’écoute, ce que l’on ressent, les moments que l’on
vit sont différents dans un espace public où mes installations ou performances
travaillent avec la réalité de la ville. Au Mac/Val il y avait à côté de
l’installation une oeuvre dont le son (bruit de mouette) se mêlait à Jack. Un
pur hasard, le genre d’accident que j’aime voir se produire dans mon travail.
Finalement, cela s’harmonisait très bien avec la bande son de Jack voire
l’installation et la performance même. Ce qui m’intéresse quel que soient le
public, les acteurs, ou le contexte, et plus particulièrement dans ce cas les
oeuvres, c’est la confrontation, au sens large du terme pas seulement en terme
de conflit mais en terme de rencontre. C’est à mon avis cela la performance, du
moins la création et tout ce qui s’induit et s’ensuit (rire).
Catherine Baÿ & Jack in the Box
Installation performance, Vitry/seine, MAC/VAL, le 05 juin 2011
Texte de Mehdi Brit
Déambulations latentes. Mouvements. Arrêt sur image. Eclairage
d'appoint ou lumière dissonante, elle est loin, distante. Le public observe les
deux clowns blancs, posés, juste là. A gauche, une femme, Catherine Baÿ,
assise, elle reste là et ne bouge pas.
En face, la projection d'une série de questions:
"Pensez-vous être dans un appartement, un hall de gare, une
zone de fret, dans la rue ou à l’hôpital ? Etes-vous sincère ?
Pourriez-vous me dire un nombre de zéro à quinze ? Préférez-vous le noir au
blanc ? Savez-vous reconnaître une chèvre, d'une fée ? Etes-vous lâche ?
Pensez-vous qu’il soit gentil de courir après un mouton ? Croyez-vous en dieu ?
Pensez-vous qu'une plante est un être vivant ? Etes-vous capable d’un minimum
d’effort et de compassion ? Seriez-vous prêt à renoncer à vos privilèges ? Que
diriez-vous à vos proches avant de les quitter ? Pensez-vous que le pire est à
venir ? Considérez-vous la vie comme quelque chose d’essentiel ? Est-ce que
vous vous aimez ?
Etes-vous mort ? Pensez-vous qu'un temps, comme celui-ci, soit
inutile ? Savez-vous qui nous sommes ? Désirez-vous nous prendre dans les bras
? Nous enlacer ? Ou bien, pensez-vous que les gens comme nous sont à exterminer
?"
Catherine Baÿ aime ces moments d'abandons où il est difficile de
discerner l'angoisse de la jouissance et la peur de la joie. Friande d'une
époque où le temps est révolu, elle joue avec les objets, personnages – des
lueurs hypnotiques qui composent désormais les astres symboliques prêts à
catapulter l'humain vers un interstice empreint d'onirisme et de magie. Les
clowns blancs, ne sont-ils pas ces êtres monstrueux – miroir du gouffre d'antipathie
présent chez chacun d'entre nous? Ici, en dedans et au-delà, la blancheur
cristallisée sur les personnages imaginés par Catherine Baÿ qui composent un
chant métaphorique, voire des notes de musiques incarnées selon le rythme
presque machinal des gestes et des mouvements proposés. Cette pièce aurait pu
s'intituler : “Hommage à Eric Satie”. Silencieuse pourtant, cette performance
examine avec grâce, la mélancolie de l'être et la maturité vers laquelle ses
pas le promènent.
De ce projet réalisé dans l'ici et maintenant, une question se
pose: a-t-on a(f)faire à une performance ou une installation (hybride)? Une
passerelle vers...la connaissance?!
Trois personnages abandonnés dans un no man's land où règne la
fragilité et l'angoisse d'un silence trop long. Mais voici qu'un autre
personnage fait son apparition: le public évidemment. Des questions, il y en a
tant. Elles semblent obsolètes et sans grand intérêt. Totalement faux. Elles
expriment ces pans vertigineux auxquels on n'ose encore répondre. Alors la pièce
nous interpelle: doit-on rester muet ou se laisser tenter et prendre le risque
de balancer une réponse pas très "scientifique". Le public doit
décider de lui-même: participer ou regarder? Répondre ou se taire? Choix
difficile quand la proximité existe à quelques mètres.
Les clowns ont perdu de leur magie et de leur force, loin d'une
quelconque référence à Fassbinder pour n'être qu'une image, une métaphore de
ces questionnements universels. Finalement, Catherine Baÿ n'essayerait-elle pas
de disséminer quelques indices, des Blanche Neige à aujourd'hui, matière à
restaurer chez chacun d'entre nous, des mises à jour élémentaires sur la vie et
le rapport à l'autre. En somme, ne cherche t-elle pas à ouvrir les sens pour
revenir vers des réflexions primaires – une expérience écartée de toute
perversion sociétale? Jack in the box n'est peut-être pas une performance et ne
se résume pas tant aux explorations physiques d'une figure archétypale qu'à
l'avènement d'une surface parsemée de contradictions. Jack n'est-il pas le
miroir qui transcende et explose l'image de chacun? Cet entre-deux est une
boîte dans laquelle Jack, c'est dire à nous, sommes à la recherche d'une forme
sensible d'humanité avec laquelle la passion extirpe au Monde un soupçon de
réaction pour faire basculer ce désir de mouvement vers un ailleurs où l'homme
"s'octroie face à son destin".
Mehdi Brit
Commissaire d'exposition
Revue Diapo
Les Clowns
June McGrane (actrice-performeuse,
musicienne)
Formée au théâtre à l’Ecole Jacques Lecoq, Paris et à la London
School of Performing Arts. June travaille en tant que performeuse avec
l'artiste Catherine Baÿ pour les projets Jack In The Box et Blanche Neige,
ainsi qu’avec Dorsaf Ben Nasser, Compagnie Terrain Vague pour Maison Close. En
tant que comédienne, musicienne et performeuse elle a travaillé sur différents
projets aux Etats-Unis, en Australie et en Europe. Elle est actuellement en
tourné en France avec La Cantatrice Chauve, mise en scène par Augustin Bécard
et viens de réaliser une documentation vidéo sur le travail de la chorégraphe
Fran Barbe ‘From Studio to Stage’, Université de Kent, Angleterre.
Gwendal Lego (Performeur, plasticien)
Formé aux Arts Plastiques aux Beaux-Arts de Rennes, Gwendal suit
en parallèle une formation en Art Dramatique. Il explore depuis 15 ans les
multiples aspects de la performance et du théâtre dansé - jeu, mise en scène,
écriture, scénographie, compositions musicales. En ce moment il travail a sa
première exposition de dessins ayant pour thème l’amour dans l’espace ainsi
qu’a un projet photographique sur l’endormissement au travail.
Sénographie :
Maïa Janccovici : artiste
platicienne
Formée à
L’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris. Maïa Janconivi a travaillé un
dispositif scénique variable pour Jack in the Box. 3 grandes sculptures
blanches (modules), à l'aspect mat et brut. Stries.
(échelle
supérieure à celle d'un corps humain ; matériaux envisagés, résine ou
mousse enduite).
Chacune
de ces formes peut être posée (ou suspendue) de plusieurs façons. L'agencement des trois pièces dans l'espace
est, de ce fait, variable. Ceci permet des variations d'espace en fonction non seulement des lieux de monstration
(volume, lumière, vision frontale ou périphérique des spectateurs.) mais aussi
de choix de mise en scène particuliers. Elle a ainsi composée un paysage qui
permet la découpe et la fragmentation de l'espace et des corps. Autour de la
question du temps, de la posture à la finitude, par le déséquilibre. http://www.maiajancovici.org/
Lumière :
Caty Olive : Conception
d’installations et scénographies lumineuses
Formée à l’École nationale supérieure des arts décoratifs
de Paris créé des scénographies lumineuses. Elle partage ses activités entre
des projets d’architecture, expos, installations plastiques, et de spectacles
chorégraphiques. À travers ces différentes activités, les recherches sur les
mouvements de glissement et de vibration de la lumière l’attirent tout
particulièrement. Pour « Jack in the Box », Caty Olive a travaillé
sur la perméabilité et la mise à distance des deux acteurs avec le public.
Son :
Antoine Miniconi - Percussionniste
Antoine Miniconi a étudié les musiques animistes
afro-cubaines auprès de grands maîtres des tambours sacrés à La Havane. Il
poursuit aujourd’hui ses recherches musicales sur des compositions où
électroacoustique, nouvelles technologies et musiques traditionnelles se
répondent. Pour cette version de « Jack in the Box », Antoine
Miniconi et Catherine Baÿ ont travaillé la bande son sur la question de la
réminiscence, de la mémoire et comment ces dernières nous traversent,
nourrissent notre imaginaire collectif et ressurgissent. http://manleycv.blogspot.com/2007/02/antoine-miniconi-cv.html
Jack in the Box, Saison 2011
1er octobre 2011, Nuit Blanche, Ivry-sur-Seine
5 juin 2011, MAC/VAL, Vitry-sur-Seine
1-2 avril 2011, Festival 360 Degrés, La Passerelle – Scène
Nationale, Saint-Brieuc
Fiche Technique
Espace/Lieu : Variable
Durée : 1h à 4h
Matériel : Costumes,, matériel de
diffusion vidéo et sonore. Lumière à définir in situ.
Mise en scène, chorégraphie : Catherine
Baÿ
Interprètes : Gwendal Lego et June Mc Grane
Costumes : Garance Stassart,
Scénographie : Maïa Jancovici
Lumière : Cati Olive
Habillage sonore : Antoine Miniconi
Production : Association du 41
Co-Production : La Passerelle,
scène nationale de Saint-Brieuc
Avec le soutien de Micadanse Paris, Fondation Brownstone, Buda
Kunstencentrum, Courtrai,
Belgique, Fondation Cartier, Paris
Chargée de projets : Samantha Barroero & Mehdi Brit
Contact production :
Association du 41
41 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris
+33 971 383 619
assodu41@wanadoo.fr
Site internet et blog :
http://catherinebay.blogspot.com/
www.blanche-neige.fr